Outlander (Tome 8) – A l’encre de mon cœur – Parties I et II

Le dernier volume de ma saga préférée, Outlander, avait vraiment malmené, voire maltraité nos petits cœurs sensibles de lecteurs. Aussi savais-je déjà que je ne mettrais pas longtemps à me lancer dans le huitième opus. Il me manquait la seconde partie. Heureusement, nous communiquons beaucoup au sein de ma petite famille et j’ai reçu ce livre pour la fête des mères ! 😉

Voici la quatrième de couverture :

Juin 1778. L’armée britannique quitte Philadelphie, talonnée par les troupes de George Washington, qui ont délaissé Valley Forge. Jamie Fraser, prétendument mort, réapparaît et découvre que son meilleur ami a épousé sa femme, Claire. Il apprend également que son fils illégitime connaît maintenant l’identité de son père. Enfin réunis, Jamie et Claire se réjouissent que leur fille soit en sécurité au XXe siècle… mais il n’en est rien. Le fils de Brianna et Roger a été enlevé par un homme déterminé à percer le secret de la famille Fraser. Et alors que Roger s’est aventuré dans le passé pour suivre sa trace, le ravisseur peut désormais jeter son dévolu sur sa véritable cible : Brianna.

Quelle histoire encore une fois mes amis !!

Deux histoires parallèles et trois univers mêlés. C’est la première fois que j’ai le sentiment que l’autrice va peut-être un peu trop loin. Je ne dévoilerai pas pourquoi pour ne pas spoiler ceux qui lisent les romans ou regardent la série (bien que je ne sache pas si la série reprendra cet élément de l’intrigue), mais l’intrigue concentrée sur Roger et Buck me semble…en trop ! Elle nous permet d’affiner notre « compréhension » du voyage à travers les pierres et, en cela, n’est pas inintéressante mais je trouve que c’est sa seule valeur ajoutée. Nous verrons si la suite de l’œuvre réutilise cela mais franchement ça devenait inutilement confus.

Cela ne m’a pas empêché d’adorer ma lecture. Pourquoi ? Au-delà de son imagination débordante et de sa culture historique impressionnante, Diana Gabaldon possède un indéniable talent : la description. Si nous ne sommes plus dans les plaines et les montagnes d’Ecosse ou dans les forêts dangereuses de l’Amérique des Indiens, nous sommes plongés aussi puissamment dans les villes des colons, avec leurs routes boueuses, leurs comptoirs, leurs échoppes. Les combats, et ils sont nombreux, nous entraînent dans la barbarie et la violence des deux camps. Les interventions chirurgicales de Claire sont d’ailleurs de plus en plus détaillées et font assez souvent froid dans le dos.

Et puis il y a l’univers Outlander. Je ne saurais vous dire en quoi il me fascine, mais je crois qu’on tombe irrémédiablement sous le charme de chaque personnage. On a cette impression étrange de faire partie de leur famille. Jamie et Claire y sont pour beaucoup, bien sûr, mais cela fait longtemps qu’ils ne sont plus les seuls à être aimés des lecteurs. Voir évoluer Ian, Fergus, Marsali, William, Lord John est un pur délice. Si le tome précédent (dont vous pourrez retrouver ma chronique ici) avait brouillé toutes les cartes, on se rend compte ici que c’est pour mieux mélanger les êtres : William fréquente Ian, Claire fréquente le frère de Lord John. Bref… Un joyeux bordel, on peut le dire.

Evidemment les événements sont encore légion, et ils sont souvent douloureux. Un, en particulier, qui m’a fait pleurer, mais je n’en dis pas plus. Et puis, c’est l’espoir d’un retour au Ridge, une fuite en avant pour laisser la guerre derrière eux, en sachant qu’elle les rattrapera inévitablement. L’étau se resserre, il s’agit juste de se laisser le temps de respirer entre deux crises.

Quant à Brianna, je la trouve incroyable en tant que mère. Elle ne cesse de se battre et fait preuve d’autant de courage que ses parents, d’autant d’abnégation et de réflexion. La fin de ce volume m’a fait monter les larmes aux yeux aussi, je l’avoue…

Bref ! Vous le savez, je suis une fan ! Je ne sais pas si je donne envie à certains d’entre vous, je pense que ça passe ou ça casse. Mais ça ne coûte rien d’essayer !

Priscilla

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