1Q84 (Tome 1) de Haruki Murakami

Le roman de George Orwell 1984 m’a profondément marquée, vraiment ! Dans la foulée, mon chéri m’avait offert 2084 de Boualem Sansal et quelques années plus tard, le roman graphique de Fido Nesti. Il était impensable pour moi de ne pas me jeter un jour sur 1Q84… Mais c’était prévu pour…un jour ! Et puis, les éditions Belfond nous ont proposé leur catalogue avec cette très belle réédition de l’œuvre complète, alors j’ai craqué. Et voilà, j’ai découvert 1Q84.

Voici la quatrième de couverture :

La nouvelle édition événement de l’un des plus grands succès d’Haruki Murakami ! Parue pour la première fois en France en 2011, une des œuvres les plus cultes de l’auteur, une odyssée initiatique entre deux mondes parallèles, une atmosphère aussi étrange qu’envoûtante pour un roman double qui rassemble toutes les obsessions du maître.

Une œuvre hypnotique et troublante.
Un roman d’aventures.
Une histoire d’amour.
Deux êtres unis par un pacte secret.
Dans le monde bien réel de 1984 et dans celui dangereusement séduisant de 1Q84 va se nouer le destin de Tengo et d’Aomamé…

Et maintenant, il me faut mettre des mots sur ma lecture… Et comment dire ? Ça va être difficile ! Je peux commencer par vous dire que j’ai adoré. Mais je n’arrive pas vraiment à l’expliquer. J’ai l’impression d’avoir été ensorcelée par un chant onirique que je ne suis pas certaine d’avoir bien entendu. C’est délicat, comme vous pouvez le constater.

A l’issue de ce premier tome, rien n’est sûr. Dans quel monde Aomamé et Tengo se trouvent-ils ? Qu’est-ce que ce livre que Tengo écrit ? Que sont les Little People ? Où est Fukaéri ? Aomamé et Tengo vont-ils se rencontrer ? Haruki Murakami a tout fait pour nous ferrer complètement et nous empêcher de résister à la découverte de la suite.

Les personnages sont fascinants. J’ai succombé rapidement au charme d’Aomamé qui se moque du regard des autres et est prête à tout pour arriver à ses fins. Et puis j’ai déchanté. Elle est trop froide, trop loin… Et puis, je me suis remise à l’aimer. Tengo, je l’ai d’abord trouvé fade, et il a gagné en ampleur. Quant à Fukaéri, elle m’a fascinée. Tous les personnages qui entrent en scène semblent avoir leurs lots de secrets, absolument TOUS, c’est très déstabilisant ! Les histoires se croisent, par flash. Le lecteur se dit régulièrement : « Ça y est, on tient une clé ! » et puis Non…

C’est, j’en suis persuadée, un roman qui se savoure. Il faut avoir envie de se laisser piéger, le rythme est entêtant, beaucoup de scènes semblent parfois longues ou inutiles (SPOILER : il n’en est rien !), d’autres sont incroyables et présentées avec la plus grande neutralité. J’ai aimé, en outre, ce style sans fioritures, dont la traduction laisse parfois transparaître des fulgurances très poétiques (magnifique histoire de lune !)

Vous l’aurez compris, j’ai été charmée et je vais très rapidement me lancer dans la suite des « aventures » de Tengo et Aomamé, peut-être l’issue du tome 2 me permettra-t-elle d’être plus claire dans mes indications sur ce roman. Mais je préfère vous prévenir : il y a un tome 3 donc rien n’est moins sûr…

Peut-être certains parmi vous connaissent-ils l’œuvre ? Si c’est le cas, l’avez-vous aimée ? Vous a-t-elle fait le même effet qu’à moi ?

Priscilla

2 Comments

Laisser un commentaire