Agatha Raisin enquête (tome 4) Randonnée mortelle de M.C. Beaton

Agatha Raisin… Je ne lis pas tous les tomes les uns à la suite des autres, mais c’est un vrai délice de retrouver, plusieurs fois par an, cette fringante quinquagénaire pleine d’énergie et de cynisme. Tout le monde l’aime à Carsely, c’est un fait ! Et pourtant, ce n’est qu’à Londres qu’elle se rendra compte qu’elle est plus indispensable dans son petit village que dans son ancienne vie.

Voici la quatrième de couverture :

Après un séjour de six mois à Londres, Agatha retrouve enfin ses chères Cotswolds – et le non moins cher James Lacey. Même si le retour au bercail de son entreprenante voisine ne donne pas l’impression d’enthousiasmer particulièrement le célibataire le plus convoité de Carsely.
Heureusement, Agatha est très vite happée par son sport favori : la résolution d’affaires criminelles. Comme le meurtre d’une certaine Jessica, qui militait pour le droit de passage de son club de randonneurs dans les propriétés privées des environs.
Les pistes ne manquent pas : plusieurs membres du club et quelques propriétaires terriens avaient peut-être de bonnes raisons de souhaiter sa disparition. Mais la piste d’un tueur se perd aussi facilement que la tête ou… la vie !

De retour au bercail, Agatha renoue avec ses bonnes habitudes et se retrouve confrontée au meurtre d’une randonneuse anti-capitaliste. C’est avec plaisir qu’elle se replonge dans cette enquête encore une fois rocambolesque, avec un plaisir encore plus grand de devoir, pour mener à bien ses investigations, jouer au couple marié avec James Lacey, le ténébreux voisin.

Une fois encore, notre pimpante enquêtrice jongle entre son sens du devoir et son cœur d’artichaut, entre son désir de trouver la vérité et sa langue bien pendue. D’accidents de voiture en scène de jalousie, Agatha et James sont confrontés à une intrigue bien plus foisonnante que d’habitude. Cette fois-ci, tout le monde ment : les randonneurs qui ont, tous, quelque chose à cacher, la commanditaire de l’enquête, le principal suspect. L’inspecteur Bill Wong ne s’oppose même plus à l’enquête d’Agatha. Et la vérité… La vérité, même si on la pressent, on ne la devine pas entièrement. Ce qui se joue derrière ce meurtre, c’est toute une personnalité.

Dans ce tome, ce qui va beaucoup changer, c’est la vie personnelle d’Agatha. Alors qu’elle finit par se dire qu’il ne se passera jamais rien avec James Lacey, trop froid, trop changeant, le lecteur est confronté pour la première fois aux pensées du séduisant voisin. On comprend ses hésitations, on le voit peser le cœur et la tête, on sent la passion pointer le bout de son nez. Pour quelle fin ? Je ne vous le dirai pas. Et vu le nombre de tomes qu’il me reste, par bonheur, à découvrir, je pense que même moi je ne la connais pas. J’ai déjà acheté le 5… Je pense que je n’attendrai pas longtemps avant de le découvrir.

Priscilla

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