Michaël Delaporte m’a gentiment proposé de découvrir son roman et si je le souhaitais d’en parler sur le blog. C’est une lecture très positive qu’il nous propose ici, un récit à la première personne, nous n’avons pas d’idée précise de qui est réellement cet homme qui nous raconte le jour où sa vie a changé de direction.
Il avait attrapé le temps qui passe, la maladie des insatisfaits de la vie. Persuadé de pouvoir acheter le remède à cette maladie il découvrira bientôt le pouvoir des choses immatérielles, la beauté enfuie en lui, la force du partage.
Il était comme nous tous, persuadé d’avoir raison, avant que tout ne bascule lors d’un accident. Ses rencontres, ses expériences et un regard nouveau sur sa vie vont l’entrainer dans un parcours initiatique qui feront de lui un être imparfait, mais qui s’en fout.
Lui, ça pourrait être toi, moi, elle. Il va vivre ce que nous vivons tous, à différents moments, découvrir intensément qu’il n’est qu’un singulier dans un pluriel, qu’il détient les clés de son bonheur, mais que tout ça a un prix.
Les autres, proches ou de passage, seront les témoins de son évolution, les passeurs d’expériences, les accompagnants de cette mue, insuffisante mais nécessaire.
« Il n’y a pas de vérité, il n’y a que des histoires bien racontées. »
C’est une redécouverte de soi-même, une seconde naissance, non pas subitement mais petit à petit comme une pièce où le soleil se lève petit à petit afin de révéler la vie dans sa réalité. Une réalité que ce fameux « Il » ne pouvait voir, car masquée derrière des apparences de consommation et de possession, les relations aux autres sont souvent faussées. Des découvertes, des discussions, des petits plaisirs pourtant si évidents, qu’il va lui falloir apprendre et appréhender tel un nouveau né.
Une lecture pleine de bon sens, sans aucune prétention de tout comprendre ou savoir, l’auteur raconte une histoire, chacun sera libre de l’interpréter et de la transposer sur sa propre vie et ses propres erreurs.
A découvrir.
Mag