Silence de Dylan Farrow

Commençons cette semaine avec une passionnante lecture qui m’a été adressée par les éditions J‘ai Lu, dont voici le résumé:

Dans ce monde, les mots peuvent tuer… Voilà bien des années, la Mort indigo, la maladie de l’encre, a fait de très nombreuses victimes. Depuis, l’écriture est interdite, et tous ceux qui sont surpris à colporter des histoires sont sévèrement punis. Dans leur citadelle de Maison Haute, les Bardes, caste aristocratique aux pouvoirs immenses, veillent implacablement au respect de la loi. Shae mène une existence solitaire dans son village natal. Depuis que son frère a été emporté par la Mort indigo, sa mère et elle sont traitées en parias. La jeune fille se sent différente des adolescents de son âge et observe un étrange don s’enraciner en elle, sans pouvoir en parler à personne. Mais le jour où elle retrouve sa mère assassinée, Shae ne peut plus se taire. Prête à tout, elle part en quête de la vérité, sans se douter que son initiation ne fait que commencer… Parviendra-t-elle à briser le silence ?

Passionnante histoire dès les premiers instants et qui le devient à chaque page davantage. Bien qu’utilisant les codes du genre, Dylan Farrow parvient à être original grâce à une ambiance qui est propre à ce début de saga. Difficile de rester innovant et de parvenir à surprendre les lecteurs avec la fantasy Young-adult, les fans ont en effet cette sensation d’avoir tout lu et de ne plus pouvoir être émerveillés par une saga de plus. Pourtant, je peux vous dire que je termine ce premier opus avec un désir fou d’en connaître la suite, j’anticipe, j’imagine, je suppute…

Shae est destinée à souffrir, en tous cas toute sa vie lui donne à penser cela, mais son village, ses amis et leur famille ne sont pas épargnés, la sécheresse et la famine rythment leur vie et planent constamment au dessus de leur tête. Pourtant, les difficultés de Shae ne s’arrêtent malheureusement pas là, depuis la mort de son frère, sa mère et elle, sont traitées comme des pestiférées, on les met à l’écart et les regarde avec mépris. Shae est une jeune fille forte, elle refuse ce qui semble être une malédiction, elle va tout faire pour rendre leur vie plus simple, c’est au final tout ce qu’elle demande.

Rien n’est épargné à cette jeune fille, elle va découvrir que ce que l’on croit acquis n’est que poussière et que la souffrance peut venir de partout, Shae est du genre à donner facilement sa confiance car elle souhaite être aimée et a tellement à donner. J’ai vécu avec elle ses déceptions, ses petites plaisirs, je l’ai vu grandir et murir au fil des souffrances infligées pour devenir une femme. A la fin de ce premier volume de nombreuses questions s’offrent à ma curiosité, il en sera de même pour vous, j’en suis certaine. Une belle entrée en matière donc, qui annonce une attente difficile afin d’avoir des réponses à mes questions. C’est un livre à offrir et à s’offrir sans hésitations.

Une dernière ligne pour vous parler de cette très belle couverture qui donne envie de se précipiter dans la lecture afin de savoir si la promesse est tenue, je pense qu’en lisant cet avis vous savez que pour moi le contrat est rempli, et pour vous?

Mag

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