Jack et la grande aventure du Cochon de Noël de J. K. Rowling

Et voilà, ça y est, la fin de l’année est là et elle apporte avec elle le froid, les illuminations de Noël, les envies d’offrir des cadeaux et de lire des romans de Noël (avec le Cold Winter Challenge… Je suis en retard : ma pile à lire arrive !!). J’ai donc d’abord jeté mon dévolu sur le roman de J. K. Rowling (autrice qu’on ne présente plus), Jack et la grande aventure du Cochon de Noël.

Voici la quatrième de couverture :

Jack est très attaché à son cochon en peluche. Ils ont tout vécu ensemble… jusqu’à cette veille de Noël où arrive la catastrophe : le cochon est perdu ! Mais la nuit de Noël n’est pas une nuit comme les autres et même les jouets peuvent prendre vie. Alors, Jack et le Cochon de Noël -une peluche de remplacement un peu agaçante – embarquent pour une aventure magique et périlleuse au pays des Choses perdues…

Pour tout vous dire, j’ai eu un peu de mal à entrer dans cette histoire, je me suis même demandé si je n’allais pas abandonner, mais je me suis un peu fait violence en me disant que c’était court et en relisant les nombreux avis positifs sur Instagram ou Babelio. Je ne le regrette pas. Le début est un peu long et très enfantin. Jack est un petit garçon attachant, presque trop parfait, qui accepte et pardonne toutes les folies et erreurs des adultes en prenant sur lui, avec l’aide de son doudou préféré. Victime de la colère d’une grande, il perd son doudou et découvre la colère. C’est alors que, prêt à tout, il accepte de se rendre au pays des Choses perdues pour retrouver LC (Le Cochon).

Comme elle sait si bien le faire, J. K. Rowling crée alors un monde riche et pluridimensionnel. Les objets arrivent dans la Salle des Egarés et leur destinée est de se rendre dans l’un des pays, pour ne pas devenir complètement inutiles et abandonnés, au point de finir comme « Surplus », et de se retrouver aux prises avec le « Grand Perdeur », sorte de monstre, régnant sur le pays des Choses perdues, et qui s’octroie tous les objets dont il a envie sur son territoire pour les dévorer.

On pourrait s’attendre à quelque chose qui ressemblerait à Toy Story et il y a effectivement un peu de cela. On est souvent ému par le sort tragique d’objets perdus, puis oubliés par des humains habitués de la société de consommation et adeptes du remplacement. Mais il y a des surprises. A partir de l’idée de perte, l’autrice ne se limite pas qu’aux objets, on peut perdre une habitude, perdre un objectif, perdre des valeurs. Le monde ainsi créé s’enrichit de possibilités et d’histoires touchantes et effrayantes. Et puis, il y a l’Espoir, qu’il ne faut jamais perdre, et qu’on peut retrouver. C’est donc bien une dimension poétique qui nimbe cette aventure d’enfant, une dimension presque philosophique aussi, même si cela reste simple et bien-pensant.

On se prête au jeu et après une centaine de pages qui n’avaient pas réussi à me convaincre, j’ai été complètement embarquée dans l’aventure, voulant absolument comprendre où était LC, ce que voulait le Grand Perdeur (d’ailleurs, j’avoue être assez déçue par le traitement de ce personnage) et pourquoi le Cochon de Noël aidait tant Jack. C’est une histoire pleine de pep’s, d’amour, de magie et d’espoir, c’est une histoire parfaite pour Noël, pour les enfants, quel que soit leur âge…

Priscilla

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