Le somnambule de Sebastian Fitzek

CVT_Le-somnambule_5818Parution chez L’archipel le 15 mars 2017

Ce roman est un véritable plongeon dans la folie et l’incertitude. L’auteur nous embarque dans un rêve ou plutôt un cauchemar éveillé. J’ai douté du début à la fin de l’histoire, je ne savais plus où était le vrai, où était le faux. Le pauvre Léo est le sujet principal de cette terrible chute dans un état qu’il ne contrôle pas, il ne sait pas ce qu’il a pu commettre, ses souvenirs le trahissent.

Tout au long de cette lecture, on pense: délires de Léo, puis on pense: folie totale, puis on ne sait de nouveau plus, on imagine le brouillard et la peur dans lesquels ce jeune homme se sent, lui qui a déjà tant souffert, lui qui aime tant sa femme et qui se demande si il l’a fait souffrir…

Chaque fois qu’il se réveille, la situation est de pire en pire, mais jusqu’où tout cela va t-il aller?

En tant que lectrice des romans de Sebastian Fitzek, je suis comme vous tous habituée à ce qu’il nous retourne le cerveau, mais je dois dire que cette fois ci, cela a fonctionné à merveille. En traitant d’un sujet tel que le somnambulisme, il réveille certaines de nos peurs, car le fait d’agir dans son sommeil sans même se rappeler ce que l’on a fait est terriblement inquiétant. Tout est possible, on peut commettre le pire sans en avoir conscience.

Un thriller psychologique à lire absolument, pour tous ceux qui aiment l’auteur, et même pour les autres…

4ème de couverture:

Adolescent, Leo Nader était en proie à de terribles crises de somnambulisme. Si intenses, qu’’on l’avait contraint à suivre un traitement psychiatrique auprès d’un spécialiste, le Dr Volwarth.
Bien des années plus tard, Leo se croit guéri. Mais, un matin, il découvre que sa femme Nathalie a été blessée pendant la nuit et qu’’elle s’’apprête à le quitter.
Quand il essaie de la rattraper, elle s’’enfuit avant de mystérieusement disparaître. Perturbé, Leo, qui se croit coupable sans en avoir conservé le moindre souvenir, décide de retourner voir le Dr Volwarth.
Celui-ci lui conseille de s’’équiper d’une petite caméra pour enregistrer ses déplacements nocturnes. Ce qu’’il va découvrir ira bien au-delà de tout ce qu’’il pouvait imaginer…

 

 

 

 

16 Comments

  1. C’est la première fois que je vois ce thème traité et il a de quoi titiller la curiosité, le sommeil, ce que nous faisons sans être maîtres de nous, un véritable potentiel. Mon premier essai avec Fitzek n’avait pas été une réussite, Thérapie m’avait fait un effet désagréable mais je laisse toujours une seconde chance aux auteurs de faire battre mon petit coeur et là j’aimerai bien me pencher sur ce cas 🙂

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  2. J’ai aimé les premiers romans de l’auteurs, mais de moins en moins les suivants, trouvant qu’il tournait en rond… Il faudrait que je retente l’affaire, donc

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  3. Il me tarde de le lire, je n’ai pas lu son avant-dernier livre dont le sujet ne me tentait guère mais j’ai beaucoup aimé ‘Thérapie » et aussi même si un peu moins « Le briseur d’âmes ».

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