Journal de bord d’un joyeux bordel de Sophie Astrabie

Ce livre est un OLNI (Objet Littéraire Non identifié), il tient de l’album, du récit de vie et du One-Woman Show, il m’a fait rire, pleurer, et je l’ai dévoré !

Voici la quatrième de couverture :

La romancière et maman Sophie Astrabie croque de sa jolie plume « le joyeux bordel » de la vie de parents. Au fil des pages, les chroniques de ce récit feront écho à coup sûr à tout ce que vous pouvez vivre au quotidien : colères, nuits difficiles, angoisses, chamboulement dans le couple… Mais aussi les joies, les surprises et tout le bonheur d’être parent. Elles viendront tantôt vous toucher droit au coeur, tantôt vous faire rire, tantôt vous faire réfléchir. Sous un angle volontairement optimiste, joyeux et tendre, ce livre est l’allié idéal pour vous autoriser à déculpabiliser, alléger votre charge mentale et prendre du recul face au quotidien souvent (très) mouvementé de la vie de parents !

De Sophie Astrabie, j’ai déjà lu La Somme de nos vies et j’avais beaucoup aimé. Depuis, je la « suis » sur Instagram et j’ai adoré la retrouver dans cet ouvrage comme elle semble être dans la vraie vie. Drôle, sincère, spontanée.

Ce livre n’est pas un manuel d’éducation bienveillante et positive, ce livre est un parcours de vie : celui d’une jeune femme apprenant à devenir maman auprès des meilleurs professeurs qui soient, ses enfants. Présenté comme une série d’anecdotes, ce texte a tout simplement su insuffler de la joie dans ma vie (qui n’en est pourtant pas du tout dépourvue, je vous l’assure !). Les illustrations de Magalie Foutrier contribuent largement à la légèreté de l’ouvrage ! J’ai adoré !

Les aventures, les déconvenues, les échecs sont là et il ne s’agit pas de les compenser par ce sacro-saint « bonheur d’avoir des enfants », non ! C’est plus que ça. Sophie Astrabie parvient à faire de chaque « échec » un événement drôle et touchant : un souvenir impérissable ! Et elle a raison.

J’ai ri aux éclats devant les réparties de Romie qui choisit de prendre un bracelet pour sortir quand sa mère prend un skate, qui se fâche contre sa petite sœur qui lui prend sa plante, la ventouse. J’ai été touchée par le lien qu’on voit se créer entre cette maman et ses deux filles qui s’offrent des moments suspendus dans des choses auxquelles on n’aurait pas pensé : le chocolat chaud dans un bar, les voyages en skate ou en van.

Et puis, derrière l’anecdote il y a l’amour inconditionnel, celui que l’on ne peut décrire : celui qui fait qu’on a hâte de confier les deux petits monstres et qu’on est triste quand on les a laissés. Celui qui fait qu’on se dit débordés mais qu’on envisage un autre enfant. Celui qui fait que l’on se couche pleine de doutes, mais le sourire aux lèvres.

Tous les parents peuvent lire ce livre : vous vous sentirez moins seuls, plus soutenus et surtout, vous relativiserez ! Et ça n’a pas de prix ! Merci Sophie Astrabie !

« Ce grand tourbillon de la vie, un jour, sera mon plus beau souvenir. Alors autant choisir d’en rire tout de suite ! »

Priscilla