Les brumes de Capelans

Quel bonheur de retrouver le personnage fétiche et star d’Olivier Norek: Victor Costes. Disparu des histoires de l’auteur, bien qu’ayant été à l’origine du succès de ce dernier, il revient pour mon plus grand plaisir. Toujours aussi énigmatique, Victor est à l’écart de tous depuis longtemps, cette distance va le mener à une mission hors du commun durant laquelle les émotions vont s’entremêler et guider sa mission. Il tient cette fois un rôle à part, en marge de l’enquête. Il est des personnages forts que l’on garde en tête, Costes est pour moi de ceux-ci, comme Sarko le personnage emblématique de Franck Thilliez.

Olivier Norek fait une nouvelle fois mon bonheur, il propose une excellente histoire telle que je les aime, bourrée de surprises. On découvre la terreur et l’ignominie au fil des pages, l’horreur n’a une nouvelle fois pas de limite et elle nous est narrée au compte goutte, telle des souvenirs qui reviennent petit a petit. On s’attache, on se méfie, on se perd dans une foule de sensations et de sentiments qui ont chamboulé mon esprit et m’ont amené à douter bien souvent. La complexité des relations humaines et de la capacité à survivre à un traumatisme est un des thèmes de ce livre, on découvre que rien n’est simple dans ce type d’affaire et que les victimes d’enlèvements ainsi que leurs familles demandent aux enquêteurs de nombreuses précautions.

Un excellent moment de lecture une nouvelle fois.

Mag

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