J’ai commencé à lire Maxime Chattam il y a de nombreuses années, il trônait dans ma bibliothèque auprès de Jean-Christophe Grangé et bien d’autres qui sont au fil du temps venus les rejoindre. Je n’ai pour ma part pas été déçue par l’auteur, j’ai juste et je pense que j’ai eu tort, lu les avis des lecteurs qui lui faisaient de nombreux reproches. Cela a suffit à m’éloigner des romans de Maxime Chattam. C’est pour cette raison que j’ai un grand plaisir à vous parler aujourd’hui de La constance du prédateur, son dernier bébé dont voici le résumé:
Ils l’ont surnommé Charon, le passeur des morts. De son mode opératoire, on ignore tout, sauf sa signature, singulière : une tête d’oiseau. Il n’a jamais été arrêté, jamais identifié, malgré le nombre considérable de victimes qu’il a laissées derrière lui. Jusqu’à ce que ses crimes resurgissent du passé, dans les profondeurs d’une mine abandonnée…
Plongez avec Ludivine Vancker dans le département des sciences du comportement, les profilers, jusque dans l’âme d’un monstre.
De ce que j’ai pu comprendre, de précédents romans nous faisaient faire la connaissance de Ludivine Vancker, elle était pour moi une totale inconnu lorsque j’ai débuté cette lecture et vous pouvez vous aussi y aller les yeux fermés, ce n’est pas un soucis. On plonge, tout comme Ludivine, très rapidement au coeur de cette affaire qui va nous tenir en haleine de longues heures, des heures dont certaines seront angoissantes mais à la fois palpitantes. Une enquête menée sur le fil du rasoir par cette gendarme dont la réputation ne semble plus être à faire, au coeur d’une équipe acharnée et talentueuse, le lecteur suit avec avidité le déroulé des événements tout en connaissant quelque peu l’envers du décor. Une pression qui monte et des horreurs qui s’enchaînent, l’auteur nous plonge dans la noirceur de l’âme humaine et nous fait côtoyer au fil des pages, le mal absolu, il fouille au coeur des ténèbres et tente de découvrir ses origines, devant nos yeux le pire prend forme.
On ne s’ennuie à aucun moment et l’intelligence et l’esprit de déduction de Ludivine donnent le rythme à cette chasse à l’homme, Maxime Chattam a su inciter le lecteur à poursuivre sur un nouveau chapitre alors que ce n’était pas son idée première, il a dû en mettre beaucoup en retard au travail et a certainement volé de nombreuses heures de sommeil à d’autres. Pour ma part, je trépignais d’impatience à l’idée de reprendre ma lecture dans le train du retour ou encore dans mon lit après un match de l’équipe de France de foot, coupe du monde 2022 oblige!
Je retrouve avec ce roman, celui qui avait bercé d’horreurs mes lectures il y a de nombreuses années, notamment avec la trilogie du mal. J’ai frissonné de peur mais j’ai aussi aimé découvrir l’histoire des lieux où démarre cette enquête, un voyage dans le passé surprenant pour des raisons que je vous laisse découvrir, il est hors de question que je vous gâche le plaisir. Un roman qui vous donnera le réflexe de vérifier que votre porte est bien fermée avant de vous coucher, croyez moi!
Mag