La saga qui séduit tant de monde, par son histoire, son format et la magnificence de ses couvertures, continue. Aujourd’hui c’est le tome III dont je vous parle, j’hésitais à le débuter par peur de ne pas avoir la suite sous la main. Mon fils m’a offert le tome IV pour mon anniversaire, l’hésitation n’avait plus lieu d’être. Voici le résumé de La maison:
Perdido, 1928.
Alors que le clan Caskey se déchire dans la guerre intestine et sans merci que se livrent Mary-Love et sa belle-fille, et que d’autres crises – conjugales, économiques, existentielles – aux répercussions défiant l’imagination se profilent, dans les recoins sombres de la maison d’Elinor, la plus grande de la ville, les mauvais souvenirs rôdent et tissent, implacables, leurs toiles mortelles.
Le mystère s’approfondît, cette fois c’est autour de la maison de Oscar et Elinor qu’il plane, il s’est épaissi au fil de la saga et Elinor, au centre de tout cela le maintient à la surface de la Perdido. On découvre avec plus de détails les relations entre les personnages, notamment entre Miriam et Frances, les deux soeurs dévoilent leurs différences et leur inimitiés, il faut dire que leur éducation ont été à l’opposé, entre Mary Love qui a éduqué Miriam dans l’opulence et le mépris des autres et Frances à qui Oscar et Elinor ont tenté d’apporté un équilibre malgré les médisances de leur grand-mère.
Les événements fantastiques, parfaitement dosée, donnent à l’ensemble une ambiance fascinante et addictive. Chaque tome est différent du précédent et apporte sa pierre à l’édifice, la série Blackwater n’est pas qu’un effet de mode mais une histoire intelligemment construite dont le succès est pour moi parfaitement justifié. La familiarité du décors et des personnages permet de se sentir dès les premières pages, immergé dans l’histoire et on se précipite afin de découvrir ce que l’auteur a pu imaginer nous faire vivre cette fois. Où va t-il nous embarquer et comment compte t-il faire évoluer cet univers si riche que je peine à chaque fois à quitter?
C’est au final une attraction difficile à expliquer que je ressens pour cette saga, je pense que son atout principal est le mystère qu’elle parvient à distiller à chacun des événements racontés. Je vous conseille donc Blackwater pour la troisième fois et mon enthousiasme ne se tarit pas.
Mag