The last de HANNA JAMESON aux éditions MARABOUT

Merci à Babelio et aux éditions Marabout pour cette découverte. C’est un roman qui m’intriguait, il en sera de même pour vous lorsque vous aurez lu cette quatrième de couverture:

on pensait avoir largement le temps de répondre au dernier sms de sa femme. Mais alors qu’il prend son petit-déjeuner dans le hall de l’Hotel Sixième en Suisse après une conférence, le monde se rappelle à lui avec d’atroces nouvelles. Washington DC a été effacée par une bombe nucléaire. Plus de nouvelles de New-York. Londres s’est éteinte. Berlin aussi. Voilà ce qu’il a le temps de comprendre avant que les média et les réseaux sociaux ne soient coupés à leur tour. Avant que le ciel ne se couvre de nuages oranges.
Deux mois plus tard, ils sont vingt survivants réfugiés dans cet hôtel connu pour son histoire teintée de suicides et de meurtres. Jon et ses compagnons d’infortune essaient de maintenir un semblant de quotidien. Jusqu’au jour où ils découvrent le corps d’une petite fille.
Les provisions s’amenuisent, les tensions s’affutent. Et si finalement le danger n’était pas à l’extérieur?

C’est une lecture qui me laisse dans l’indécision, incapable de vous dire si je l’ai aimé ou non. Elle est tout d’abord totalement d’actualité, nous sommes tous depuis les derniers événements, dans la crainte que les « grands » de ce monde ne lâchent leur colère les uns sur les autres. Comment réagirions nous? Quelles seraient nos réactions, nos priorités? L’auteure tente de nous donner une idée de la vie au sein d’un groupe de survivants, isolés et sans aucune nouvelle du reste du monde. La question est tout d’abord de savoir comment le quotidien s’organiserait, une hiérarchie se mettrait certainement en place, combien de temps cet ordre établi se maintiendrait?

Beaucoup de réflexions ressortent de ce roman, souvent très justes et compréhensibles mais parfois trop tranchées et perturbantes. Certainement que l’état de confusion du narrateur explique les passages qui partent dans tous les sens et qui donnent ce sentiment de perdre le fil. La promesse faite dans la présentation de ce livre, n’est malheureusement pas tenue, l’invitation à lire un thriller est retombée comme un soufflé. Il n’est probablement que la dernière partie, qui parvient à exciter un peu le lecteur en donnant un coup d’accélérateur dans le déroulé des événements.

Les émotions que nécessitent un roman post-apocalyptique sont ici quasi absentes, pourtant j’ai trouvé les personnages attachants et c’est certainement ce qui sauve cette lecture. De nombreuses références cinématographique et littéraires semblent avoir inspirées l’auteur et c’est bien normal car entre les zombies et les catastrophes mondiales, le sujet du monde d’après a souvent été traité.

Je ne ressors donc pas totalement déçue car ce roman garde un intérêt certain, il engage une réflexion et apporte quelques éléments pour la mener, cependant mon enthousiasme et resté dans le fond de la cours, vous l’avez bien senti…

Mag

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