C’est une saga que nous avions décidé de lire en lecture avec Priscilla, entre nos occupations respectives et le quotidien, la chose ne s’est pas faite. Mon fils m’ayant offert les deux tomes suivants, je n’ai pas pu résister à l’appel de cette lecture. En voici le résumé:

Alors que les flots sombres et menaçants de la rivière submergent Perdido, une petite ville du sud de l’Alabama, les Caskey, une riche famille de propriétaires, doivent faire face aux innombrables dégâts provoqués par la crue.
Mené par Mary-Love, la puissante matriarche, et par Oscar, son fils dévoué, le clan s’apprête à se relever.
Mais c’est compter sans l’apparition , aussi soudaine que mystérieuse, d’Elinor Dammert, jeune femme séduisante au passé trouble, dont le seul dessein semble être de s’immiscer au cœur de la famille Caskey.
J’ai tout simplement adoré ce premier volume et je peux vous assurer que je n’avais lu aucun des nombreux avis que je voyais fleurir partout. Une ambiance incroyable s’installe par moments, alors qu’à côté de cela des morceaux de vie presque normaux se succèdent. Je me suis demandé quelle type de lecture était réellement cette saga Blackwater, car au final la quatrième de couverture en dit peu, une saga familiale ou un roman horrifique? Il semble que cette équilibre ait été la marque de l’auteur et je dois avouer que je suis conquise, que ce soit par le style et par la l’histoire proposés.
Elinor Dammert est une jeune femme arrivée si soudainement et de façon si énigmatique à Perdido, une ville où les questions que se posent les habitants ne vont pas faire long feu, en effet Elinor va devenir un point central de cette petite communauté. J’ai profondément aimé ce côté mystérieux et presque inquiétant qui entoure cette nouvelle venue, elle est d’un tempérament bien trempé mais, parvient pourtant à se faire aimer de tous ou presque… Très peu loquace, elle laisse au fil des pages la découverte de sa singularité et fait battre le sang dans nos veines à plus d’une reprise, à tel point qu’il va m’être difficile de ne pas entamer, dans la seconde qui suivra l’envoi de cette chronique, le second tome. Il me presse d’assouvir ma curiosité et de découvrir où l’auteur va nous emporter et comment il va rebondir sur les événements qui clôture ce premier opus. Les protagonistes qui entourent Elinor, ne manquent pas d’intérêt, entre force et soumission familiale et de référence en cette époque où tout est encore à faire sur le plan des égalités hommes femmes et raciale.
Le format que nous propose Monsieur Toussaint Louverture est d’une grande intelligence et s’ajoute à la beauté de des couvertures qui sont d’ailleurs souvent l’apanage de cette maison d’édition. Je ne peux que vous encourager à vous lancer dans cette lecture, qui va, dès les premières pages piquer votre curiosité et vous reviendrez m’en dire des nouvelles! Au diable l’avarice, je me jette de ce pas vers la suite sans même reprendre mon souffle.
Mag
Une lecture singulière assurément, j’ai eu du mal à rentrer dedans mais quand j’ai saisi peu à peu les éléments fantastiques qui s’y glissaient, j’ai commencé à apprécier.
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Contrairement à toi j’ai très rapidement étè intriguée. Je ne savais au final pas où je mettais les pieds… Un très belle surprise.
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