La vie est un roman de Guillaume Musso

Il s’en est passé du temps depuis l’époque où je dévorai les romans de Guillaume Musso, alors est-ce ces années passées et mes souvenirs flous de cette époque ou les merveilleux livres que j’ai découvert depuis, qui seront responsable de cet avis? Vous l’aurez compris, je ne suis pas sur un coup de coeur, mais je ne suis pas non plus sur une énorme déception, car il aurait fallu que j’en attende beaucoup pour cela. Mon avis final est un non intérêt car je n’ai pas vibré, je n’ai pas ressenti d’attachement pour des personnages que j’ai trouvé d’une terrible fadeur.

Voici le résumé:

POUR LUI, TOUT EST ÉCRIT D’AVANCE
POUR ELLE TOUT RESTE À ÉCRIRE
« Un jour d’avril, ma fille de trois ans, Carrie, a disparu alors que nous jouions toutes les deux à cache-cache dans mon appartement de Brooklyn. »

Ainsi débute le récit de Flora Conway, romancière renommée à la discrétion légendaire. La disparition de Carrie n’a aucune explication. La porte et les fenêtres de l’appartement étaient closes, les caméras de ce vieil immeuble new-yorkais ne montrent pas d’intrusion. L’enquête de police n’a rien donné.
Au même moment, de l’autre côté de l’Atlantique, un écrivain au cœur broyé se terre dans une maison délabrée.
Lui seul détient la clé du mystère. Et Flora va le débusquer.

C’est un roman dans un roman, le genre de thème que j’affectionne beaucoup, mais il faut dire ce qu’il en est: je me suis ennuyée. Le roman se lit vite, il démarre bien mais il lui manque très rapidement de la profondeur, de la consistance, quoi de pire que des personnages creux et sans saveur? J’ai eu cette impression d’un roman vite écrit et peu travaillé, je n’y ai pas retrouvé la finesse de la plume de l’auteur, je n’y ai pas retrouvé les histoires travaillées auxquelles l’auteur m’avait habitué. Alors, comme je le disais plus tôt, peut-être sont-ce les années qui séparent ces lectures qui portent préjudices à cette dernière? j’ai lu quelques avis qui abondent dans mon sens, la qualité semble être moindre pour de nombreux lecteurs et lectrices. Voilà, comme toujours, il m’est toujours difficile d’expliquer mes déceptions littéraires, ma seule envie est de passer à la suivante.

Mag