Je revenais des autre de Melissa Da Costa

Chers lecteurs, si vous avez, comme moi, adoré Tout le bleu du ciel et Les lendemains, si vous vous êtes reconnus à travers les mots et les personnages de l’auteure, vous allez trouver ce troisième roman différent dans la tonalité mais tout aussi profond, un coup de coeur, une nouvelle fois. ( Cliquez sur les titres des romans afin de retrouver mes avis).

Contrairement aux deux précédents romans, Melissa Da Costa nous racontent cette fois différentes histoires, plusieurs destins dont la route se croise au détour d’un accident de vie ou d’une difficulté passagère. De belles personnes imparfaites certes, mais dont le point commun est certainement l’envie d’amour, l’auteure a le talent de parler de ce qui nous touche, elle avait abordé la maladie, la mort et la difficulté de faire son deuil, elle nous confirme ici la difficulté d’aimer et d’être aimé. Voici le résumé de Je revenais des autres:

Philippe a quarante ans, est directeur commercial, marié et père de deux enfants. Ambre a vingt ans, n’est rien et n’a personne. Sauf lui. Quand, submergée par le vide de sa vie, elle essaie de mourir, Philippe l’envoie loin, dans un village de montagne, pour qu’elle se reconstruise, qu’elle apprenne à vivre sans lui. Pour sauver sa famille aussi.
Je revenais des autres est l’histoire d’un nouveau départ. Le feuilleton d’un hôtel où vit une bande de saisonniers tous un peu abîmés par la vie. Le récit de leurs amitiés, doutes, colères, rancœurs, amours aussi. Le roman des autres, ceux qu’on laisse entrer dans sa vie, ceux qui nous détruisent mais surtout ceux qui nous guérissent.

Tout sonne juste dans cette narration, personne n’est parfait, l’amour parfait ne peut donc lui non plus exister, mais qu’attend on réellement de l’amour? Melissa Da Costa aborde ce sujet si complexe avec tellement de vérité que l’histoire d’Ambre, Tim, Rosalie, Andréa et de tous les autres nous rappellent inévitablement un moment de notre vie, un trait de notre caractère ou une difficulté que nous avons rencontrés… Nous savons qu’aimer n’est pas une chose facile, l’amour demande beaucoup mais il donne également énormément, on pleure, on rit, on partage mais on détruit aussi, on encaisse et on fait souffrir. Les personnages de Melissa Da Costa ne vivent jamais d’existence idyllique, mais ils représentent avec justesse la vie, la vraie.

L’autre point qui marque la plume de Melissa Da Costa est cette nature dans laquelle elle aime à camper ses personnages, on ressent de façon intense son amour de la nature et des beaux paysages, elle donne l’occasion à la faune et la flore de guérir bon nombre des blessures que la vie a infligé à ces êtres blessés qu’elle nous présente dans ses romans. Quoi de mieux que de se ressourcer au plus proche de la nature, c’est cette fois la montagne qui a su gagner nos cœurs durant 690 de l’édition Le livre de poche.

C’est encore une fois un superbe coup de coeur pour cette magnifique histoire telle que je les aime, sachant que j’ai pu lire quelques mots de son nouveau roman Les douleurs fantômes, l’envie terrible de savoir ce que sont devenus ces saisonniers que je viens de quitter, me titille fortement!

Bonne lecture à tous.

Mag

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