La chronique des Rokesby raconte l’histoire d’une génération de jeunes gens, celle d’Edmund Bridgerton que nous savons destiné à épouser la pétillante Violet. Publiée en 2016, elle reprend les ingrédients qui ont fait le succès de Bridgerton. La famille Rokesby compte cinq enfants : une fille Mary, déjà mariée, et quatre fils George, Edward, Andrew et Nicholas (vous les voyez les quatre tomes ?). Ici, nous avons le plaisir de découvrir George et Edward, tout en croisant les autres évidemment…
Voici la quatrième de couverture :
1779, comté du Kent. Tout commence dans la résidence des Bridgerton, Aubrey Hall, une génération avant la naissance du premier des huit descendants d’Edmund et Violet Bridgerton. La demeure la plus proche, Crake House, est le fief des Robesby et de leurs cinq enfants. Les deux familles se fréquentent, leurs bambins jouent et grandissent ensemble. Sybilla, la soeur d’Edmund, véritable garçon manqué, sait bien qu’un jour elle épousera l’un des quatre fils Rokesby. Enfin, plus précisément un des trois fils, car l’aîné, George, est un insupportable raseur. Or, le jour où Sybilla se blesse, George, seul témoin de l’accident, lui vient en aide. Et c’est ainsi qu’une facétie du destin va être à l’origine d’une saga familiale où les deux lignées vont s’unir pour le meilleur.
Dans le premier tome, « A cause de Mlle Bridgerton », on renoue avec les mécanismes bien huilés de l’autrice, à une nuance importante près : nous ne sommes pas à Londres…pas beaucoup en tout cas ! Billie Bridgerton est une fille de la campagne, une gamine qui joue dans les foins, les prés et devient en grandissant la véritable intendante du domaine. J’avoue qu’à la lecture des trente premières pages, je me suis demandé si je n’allais pas me lasser… Et bien non ! Je l’ai lu en deux soirées, tellement j’avais envie de savoir comment la magie allait opérer.
Parce Billie et George n’ont pas grand-chose en commun. Elle est aussi impétueuse, têtue et maladroite que lui est rigoureux et impeccable. Elle rêverait de ne jamais quitter Aubrey Hall, il trouve injuste d’être coincé à Crake House. Ce qui les unit ? un amour infini pour leurs proches. De maladresses en disputes, de soutien en moments de complicité, de grandes fêtes familiales en tragédie, du Kent à Londres, Billie et George assistent à l’inextricable lien qui se forme entre leurs destinées. Et ça fonctionne, plutôt bien même ! J’ai adoré !
Et puis, il y a la deuxième histoire. Ici, Julia Quinn montre qu’elle peut proposer autre chose. Nous quittons l’Angleterre pour New York en pleine guerre d’indépendance. J’ai eu le plaisir de retrouver le contexte du dernier tome d’Outlander que j’ai lu et même des personnages qui croisaient les routes de Jamie et Claire, notamment le gouverneur Tryon. La donne change complètement dans ce tome. Edward, inconscient, apprend qu’il est marié à Cecilia, la sœur de son meilleur ami, porté disparu, mais il ne se souvient de rien. On commence donc par un mariage, ou pas. Surprenant…
J’ai adoré cette nouvelle formule. Le suspens est tout différent. Cecilia est un personnage incroyable, auquel on s’attache très rapidement. On voit parfaitement le piège qu’elle a elle-même créé se refermer progressivement sur elle, sans retour possible. A cette stratégie s’ajoutent les sentiments d’un Edward, persuadé d’être parfaitement dans son droit, et de la jeune fille, déchirée entre son besoin de lui et son désir de le rendre à sa vie, de lui rendre sa vie.
Le décor est différent, le contexte aussi et le ton change forcément également. Le personnel romanesque gagne en gravité, la bulle londonienne a explosé et le monde reprend ses droits. C’était passionnant !
Priscilla
Je les ai dévorés aussi ce week end !
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Ce renouveau qui semble t’avoir convaincu me rend confiant à quant ma future lecture !
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