Après de Stephen King

Je suis et vous devez le savoir une fan de Stephen King, je n’aime pas tout avec autant de ferveur mais il est l’auteur de nombreux romans fascinants. Ce dernier bébé de l’auteur est de mon avis d’une belle qualité. Voici tout d’abord le résumé:

PARFOIS GRANDIR
VEUT DIRE FAIRE FACE A SES DEMONS
Fils d’une mère seule qui galère, Jamie Conklin veut juste une enfance ordinaire. Mais Jamie n’est pas un enfant comme les autres. Né avec une capacité hors du commun que sa mère a poussé à garder secret, Jamie peut voir ce que personne d’autre ne peut et apprendre ce que personne d’autre ne peut. Mais le coût de son talent est bien plus élevé que ce que Jamie ne peut imaginer, et il le découvre lorsqu’un détective de la police de New York le convainque dans la poursuite d’un tueur qui a menacé de frapper depuis l’au-delà.

Le roman est court, l’auteur nous épargne cette fois ces terribles longueurs et descriptions que beaucoup lui reprochent. J’ai rapidement accroché à l’histoire de ce jeune garçons vivant seul avec sa mère, une mère qui tente de leur offrir à tous deux une vie digne de ce qu’ils méritent. La façon qu’a Jamie de voir la vie est touchante, il est sensible, ce qui peut justifier cette capacité, il leur a été nécessaire de garder ce don secret par risque de tomber entre de mauvaises mains. Jamie parvient donc à grandir comme un gamin tranquille, ou presque car pour cet enfant à part, le sens du terme tranquillité n’est pas tout à fait le même que le nôtre.

Jamie aime sa mère et le but de ses actions est avant tout de la protéger, il va affronter le pire avec un courage fort, il va regarder dans les yeux ce qui ferait trembler le plus courageux d’entre nous. C’est un roman juste et fluide que nous propose l’auteur, alors il est sûr que nous ne retrouvons toujours pas la qualité de Shinning ou Misery mais j’ai trouvé beaucoup de sensibilité dans cette histoire et d’amour filial.

Cette capacité qu’a l’auteur à se renouveler et à nous proposer sans cesse de nouvelles histoires et de nous les raconter telles que nous aimions qu’on nous fasse trembler de peur lorsque nous étions gosses, quelle imagination fertile! Je me suis sentie parfaitement ancrée dans l’intrigue et intéressée de la première à la dernière page, le moment de frissons que je souhaitais m’offrir est venu à moi et j’en suis ravie, je vous le conseille.

Mag