Voici que nous retournons à la pension du bord de mer pour la septième fois et c’est toujours avec le même plaisir et cette incroyable sensation de confort que nous retrouvons tous ses habitants. Commençons par le résumé:
Mai 1942. Quand l’avion de Kitty, jeune aviatrice, s’écrase au sol, elle est transportée d’urgence à l’hôpital de Cliffehaven, sur la côte sud-est de l’Angleterre.
Immobilisée le temps de sa longue convalescence, elle se morfond et s’inquiète : ses blessures l’empêcheront elles de voler à nouveau, elle qui souhaite par-dessus tout servir sa patrie
Bientôt, la jeune femme apprend que son frère, pilote de chasse dans la RAF qu’elle aime et admire, a été abattu aux commandes de son appareil, et qu’il est porté disparu…
Par chance, elle emménage à la pension du Bord de mer, tenue par l’énergique Peggy Reilly. Grâce à elle et aux autres locataires, qui toutes y font régner chaleur et gaieté, Kitty retrouve peu à peu le goût de vivre…
La guerre fait toujours rage, cette fois Tamara McKinley, qui a su tout au long de cette saga, mettre en lumière le courage et la souffrance de tous ceux qui ont dû participer ou subir les combats, nous fait cette fois découvrir les pilotes de l’ATA et notamment les femmes pilotes, dont le rôle était de seconder la Royal Air Force en transportant entre autres le matériel. La détermination de ces hommes et femmes à apporter leur contribution au péril de leur vie est ici le point central de l’histoire, le chemin de Kitty va croiser celui de celle que nous connaissons à présent si bien: Peggy Reilly dont la pension est très connue dans la ville de Cliffehaven, cette rencontre va malheureusement se faire dans des circonstances difficiles pour Kitty. Peggy Reilly et ses pensionnaires vont à nouveau proposer la chaleur de leur foyer et la force de leur amitié, tel qu’ils l’ont toujours fait, faisant outre leurs propres souffrances et difficultés. La pénurie de nourriture les oblige tous à se serrer les coudes et malgré les horreurs de la guerre, chacun garde à l’esprit que des jours meilleurs se profilent à l’horizon.
Les ingrédients qui ont fait le succès de cette série que l’auteure a débutée sous le pseudonyme d’Ellie Dean et que j’avais dès les premières pages adorée, a su garder ce qui fait son charme tout en traitant de sujets forts et de préoccupations de chaque instant durant cette période difficile.
Merci aux éditions de L’archipel, qui m’ont donné durant plusieurs années la possibilité de découvrir de si belles lectures, je leur souhaite une longue vie.
Mag