La cité de Laiton de S.A. Chakraborty

Depuis que 2021 a débuté, La cité de Laiton est ma deuxième lecture parue aux éditions De Saxus et ce livre objet est une nouvelle fois magnifique. Un univers extrêmement riche dont voici le résumé:

Dans les rues du Caire du XVIIIe siècle, Nahri est une jeune escroc aux talents inégalés : lecture de la main, exorcismes et un mystérieux don de guérison ; elle a fait des nobles ottomans sa cible principale dans le but de survivre. Un jour, pendant l’un de ses « coups », elle invoque accidentellement Dara, un mystérieux guerrier djinn, et elle va comprendre trop tard que même les stratagèmes les plus intelligents peuvent avoir des conséquences mortelles.

Forcés de fuir Le Caire, Dara et Nahri voyagent ensemble à travers des sables chauds et balayés par le vent, grouillants de créatures de feu et de rivières où dorment les mythiques Marids. Des ruines de métropoles humaines autrefois magnifiques aux montagnes où les oiseaux de proie ne sont pas ce qu’ils semblent, leur périple a pour destination Daevabad, la légendaire Cité de Laiton.

Dès les premières pages j’ai été transportée dans cet univers Fantasy tel que je les aime, sur fond historique, nous rencontrons tout d’abord Nahri, cette escroc qui tente de survivre en mettant au point de plus ou moins petites arnaques dans les rues du Caire. Comme dit dans le résumé, son chemin, va par accident croiser la route de Dara un djinn, rencontre qui lui réserve de terribles et mortelles surprises. On découvre aussi Ali, avec qui je vous laisse faire connaissance, un personnage sensible et dont les obligations politiques dépassent et perturbent.

Un univers qui vogue entre magie et géopolitique, entre conflits millénaires, rancœurs et amitiés impossibles. De belles rencontres vous attendent dans ce roman, mais aussi des attaques des pires créatures, en effet S.A. Chakraborty a réuni tous les éléments qui font le succès de la fantasy, certes pointu, ce style de lecture est une mine de découvertes et d’événements, même si quelques longueurs se font sentir au milieu de ce pavé de 600 pages, mais les conflits entre les peuples et l’historique de ceux-ci nécessitaient ce passage un peu moins remuant. De leur côté Nahri et Dara ne s’ennuient à aucun moment, leurs aventures m’ont absolument passionnée, entre combats et partage de leurs histoires respectives.

Le glossaire m’a bien aidé à m’y retrouver, car il est vrai que les peuples sont nombreux et leurs noms ainsi que ceux des personnages ne sont pas faits pour m’aider, j’ai pu grâce à cette petite aide ne pas me perdre, ce qui aurait été bien dommage. Une bien belle découverte donc, des personnages attachants et au tempérament différents et passionnants, un voyage en Egypte au coeur de terres dont l’existence vérifiées côtoient celles qui sortent purement de l’imagination de l’auteure. Nous sentons d’ailleurs les influences et les attirances qui ont donné son inspiration et sa volonté d’écrire ce roman.

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