Les Classiques de Priscilla – Dracula de Bram Stoker

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C’est dans le cadre d’une lecture commune, le challenge Le Café du Classique de @point.a.laligne sur Instagram, que j’ai enfin décidé de lire Dracula de Bram Stoker. J’ai fait le choix de lire une version abrégée éditée par Etonnants Classiques, afin de savoir si ce texte était abordable pour mes élèves de 4e.

Quel génie de transformer ainsi une légende lointaine en mythe littéraire qui a plus que fructifié. Il est à l’origine de tellement d’éléments de la légende des vampires, l’ail, le crucifix, l’absence de reflet dans le miroir, l’absence d’ombres, l’éternité, la soif de sang, la possibilité de transformation. Moi qui ai été fan de Twilight, qui ai vu la série Vampire Diaries, j’ai éprouvé un réel plaisir à découvrir l’origine de tout cela.

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Ne vous en faites pas, aucun livre n’a été maltraité pour les besoins de cette photo ! (merci l’essuie-tout sur la tranche)

Voici, tout d’abord, la quatrième de couverture :

Un jeune notaire anglais, Jonathan Harker, est envoyé en Transylvanie pour rencontrer un client, le comte Dracula, nouveau propriétaire d’un domaine à Londres. L’homme qu’il découvre est une créature démoniaque, un mort vivant qui boit le sang de ses victimes… Jonathan échappera-t-il au vampire ? Et quel sort attend Mina, sa douce fiancée ?

J’ai beaucoup aimé l’ambiance de ce texte. Tout est sombre et oppressant, même pour ceux qui sont habitués à ces histoires. La première partie est un modèle du genre fantastique. Tout y est : la peur, la doute, la perception par les yeux d’un seul personnage, l’enquête, les indices qui apparaissent petit à petit jusqu’à la révélation, celle de Dracula qui sourit dans son cercueil.

Ensuite, nous suivons les pérégrinations des personnages qui semblaient secondaires : Mina, Lucy, ses trois prétendants et Van Helsing (et oui, une autre figure connue). C’est là que les chosent se corsent un peu. Le suspens est bien mené puisque j’ai dévoré assez rapidement l’ensemble du texte pour savoir ce qui allait arriver à Lucy et Mina. A vrai dire, pour l’une des deux, je m’en doutais, le mythe est devenu tellement présent à notre époque que toutes ses étapes sont connues. Néanmoins, et justement pour cette raison, j’ai trouvé la partie sur la maladie de Lucy un peu longue.

Mais la troisième et dernière partie rattrape l’ensemble. Tout prend une nouvelle dimension et un rythme bien plus haletant quand notre fine équipe comprend la vérité et décide de se battre pour l’anéantir.

Ne me reste plus qu’à regarder le film de Coppola. Ce film, bizarrement, m’a toujours fait peur, rien qu’à regarder la bande-annonce. J’ai l’impression que l’ambiance est très fidèle à celle du roman, même si une dimension romantique semble avoir été ajoutée là où le Comte Dracula de Stoker n’est que cruauté, soif de sang, sensualité et désir d’anéantissement.

En bref, c’est une lecture que j’ai appréciée et je pense que je l’ai d’autant plus aimée que je l’ai lue en édition abrégée, les longueurs m’auraient peut-être ennuyée. Vais-je le faire étudier à mes 4e ? Je ne pense pas. Pas en intégralité en tout cas, mais par extraits sûrement. Cela reste un classique et un chef d’œuvre du genre fantastique.

Et vous, vous connaissez ? Vous aimez ?

Priscilla

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