Ce roman de Ludovic Metzker m’attendait bien sagement dans ma liseuse depuis le mois de d’Août 2018, vous avez remarqué que petit à petit je rattrape mon retard de lecture? Je suis assez fière de moi je dois l’avouer.
Mêler une période de l’histoire aussi importante et émotionnellement forte avec du fantastique est osé, Ludovic l’a fait! Je dois tout de suite vous dire que j’étais un peu inquiète, la souffrance, la mort, les tortures perpétrées durant cette période de l’histoire me sont assez pénibles, mais je me suis lancée. J’ai pris le recul nécessaire face à ce livre et l’ai abordé comme une fiction, la part fantastique m’y a aidée. J’ai bridé mes émotions face aux souffrances des deux protagonistes, puisque vous l’aurez compris, les places de Benoît et Benjamin vont s’échanger, Benoît va découvrir l’horreur qu’ont vécue les prisonniers Juifs durant la Seconde guerre mondiale, un comble pour une personne à qui son amie reprochait de manquer d’empathie dans l’écriture de sa thèse sur la Shoas.
Le pari de Ludovic Metzker est réussi, je ne vais pas vous raconter l’histoire du roman, ce n’est pas le but de cette chronique, je vais juste vous dire que je l’ai lu quasiment d’une traite et que je l’ai terminé lors d’une fin de nuit où le sommeil une fois parti, ne voulait plus revenir. Très envie de connaître l’issue de cette histoire incroyable, je n’ai pas été déçue. Une brillante idée de placer un jeune homme de notre époque, qui profite de la paix, du calme, du luxe de notre vie actuelle dans l’enfer des camps, durant une des périodes les plus terribles de l’existence de l’homme. Respirez, profitez, vivez, amusez-vous, aimez vos proches ainsi que vos petits chats ( n’est-ce pas Ludovic?), nous avons cette chance de vivre libres, égaux dans un pays et à une époque extraordinaire. Bravo pour cette histoire Ludovic, j’encourage tous les lecteurs de cet article à se lancer dans la découverte de ton univers, ils m’en diront des nouvelles.
Résumé:
Paris, juillet 2016
Benoît est un jeune étudiant en histoire. Pour terminer son mémoire sur l’Holocauste, il se rend au « Mémorial de la Shoah » accompagné de Jennifer, sa meilleure amie dont il est secrètement amoureux.
Devant un morceau du mur de l’ancienne synagogue de Lodz, le jeune homme fait un malaise
Lodz, juillet 1944
Benjamin n’aspire qu’à retrouver la liberté volée par les nazis.
Battu et laissé quasiment pour mort par les Maquereaux devant le mur de l’ancienne synagogue, il fait une prière tout en sachant que ses jours sont comptés.
Épuisé, il se laisse aller et pense que la mort l’arrache à la vie