Les Filles touchent l’eau et les garçons voient une étoile filante d’Andy Marks-Amstrong

Qu’est-ce que l’Amour ? Qu’est-ce que le Bonheur ? Qui suis-je ? Pourquoi est-ce que j’agis de cette manière ? Autant de questions que l’on s’est tous posé ou que l’on se pose… Sans jamais obtenir de véritable réponse ! Ne vous en faites pas, ce roman n’est pas un texte philosophique, c’est bien un roman, une fiction qui tient le lecteur en haleine autour de personnages attachants et riches, mais cette fiction nous concerne tous, plus ou moins directement.

C’est l’histoire d’un coup de foudre, celui de Livia pour Camille et de Camille pour Livia. C’est une relation construite sur des années de textos et de rejets mais une relation qui les aide à vivre, à survivre, à surmonter leurs histoires d’amour tumultueuses, leurs enfances douloureuses.

mdeCe récit est beau, parce qu’il est profondément vrai. Nous suivons d’abord le point de vue de Livia, puis celui de Camille et enfin celui d’un témoin externe de leur histoire,  une serveuse, Andréa. Cette alternance de points de vue va au-delà de la simple superposition, elle respecte la dichotomie de l’être. Livia ne sait pas ce qui pousse Camille à agir comme il le fait et Camille ne comprend pas le pouvoir d’attraction de Livia. C’est en mêlant les trois discours que la vérité se fait jour.

Quelle vérité ? Une vérité toute simple : il n’y a pas d’explication ! Nous avançons tous avec nos histoires, nos secrets, nos blessures, nos rêves. Pourquoi sommes-nous heureux avec telle personne ? Malheureux avec telle autre ? Attiré par un être ? Lassé par un autre ? L’alchimie des êtres reste un mystère, un beau mystère, auquel ce roman rend complètement justice.

On s’y plonge avec plaisir, on le poursuit avec enthousiasme, soucieux de connaître le destin de ces amants qui semblent maudits, on le termine avec le sourire aux lèvres, en ayant lu au passage des phrases vraiment belles et émouvantes dont je vous donne un exemple avec grand plaisir…

« Les étoiles filantes du mois d’août s’apparentaient à elle, un vœu pieux, tout simplement inaccessible et pourtant exprimé à travers les cieux. Le regard que je pouvais porter sur une étoile filante et l’improbabilité de son existence ou de sa réapparition, c’était Livia. Elle semblait briller de mille feux pour ne devenir que l’ombre d’elle-même ou de mes déboires passés avec les unes et les autres. »

Merci aux Editions Amalthée pour cette jolie découverte !

Bonne lecture !

Priscilla (@Priss0904)

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