L’orange sanguine de Laurent Fréour

Seconde chronique en ce mois de novembre concernant les romans de Laurent Fréour, pour moi une découverte totale, puisque c’est Priscilla qui vous parlait il y a peu, du dernier roman de l’auteur: Les naufragés du navire de Pierre, pour l’article en question c’est ici:

https://livresque78.wordpress.com/2018/11/06/les-naufrages-du-navire-de-pierre-de-laurent-freour/

Nous avons donc lu séparément ces deux romans et dans le désordre, mais rien de tout cela n’est grave bien sûr puisqu’ils se lisent de manière indépendante

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Qu’ais je pensé de L’orange sanguine? Tout d’abord cette couverture, vous connaissez mon attirance pour cette vitrine du livre, ici elle est très belle et attire irrémédiablement le lecteur. Concernant l’histoire, Laurent Fréour revient ici aux fondamentaux du roman policier, pas besoin de fioritures, une enquête rondement menée avec tous les ingrédients nécessaires: un mort, des collègues, des proches, des patrons, des petits chefs… Mais aussi et surtout un lieu qui fait rêver: l’île de la réunion, ses lagons, ses paysages, son rythme de vie indolent que nous envions tant, et pourtant Landry Hammerrer a bien été tué sur son lieu de travail. Jean-Pierre Vidal alias JPV va devoir démêler cet imbroglio de relations néfastes et de collègues en souffrance afin de trouver le meurtrier.

Une enquête basée sur des interrogatoires, des découvertes à coup de délation, une enquête que je pourrais qualifier d’enquête à « l’ancienne », ce qui satisfera à coup sûr les puristes du genre. Un agréable moment de lecture, au rythme des courses de fond du capitaine JPV et du vocabulaire et des expressions Créoles, qui sont heureusement expliquées dans un glossaire en fin de roman. Car  autant certains termes vous paraissent évidents puisqu’ils sont arrivés jusqu’à notre métropole, mais pour d’autres, la surprise et le sourire sont au rendez-vous.

En marge de cette enquête, nous vivons aussi au rythme de notre capitaine qui roule en side-car, un flic bien étrange, qui souhaite recoller les morceaux avec sa femme. Une parenthèse qui au fil des pages rend ce personnage attachant, ce qui donne une véritable profondeur à l’histoire, eh! oui les flics ont une vraie vie!

Merci à Laurent Fréour ainsi qu’aux éditions Incartades pour ce très agréable moment passé.

Mag @livresque78

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