Les Classiques de Priscilla – Le Roi se meurt de Ionesco

Je vous en avais déjà parlé quand je me suis présentée : j’aime beaucoup lire des classiques de la littérature. J’en ai lu beaucoup, forcément, et je ne compte pas vous faire de chroniques sur tous ceux que j’ai aimés, ce serait long pour moi et sûrement fastidieux pour vous. Mais je me dis que ça pourrait aussi dépoussiérer certains de nos vieux auteurs si, au détour d’une lecture de ce genre, je vous faisais un petit article sur ce que j’en ai pensé.

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J’ouvre donc la série « Les classiques de Priscilla », en quelque sorte, en espérant que certains d’entre eux inspirent certains d’entre vous.

davRécemment, donc, j’ai découvert Ionesco grâce à la pièce Le Roi se meurt. J’ai toujours été assez peu réceptive à ce qu’on appelle l’absurde (Beckett, notamment), j’en ai lu pendant mes études et de fait, ceux qui ne m’avaient pas été imposés, je les ai laissés…loin ! Mais cette fois, c’est différent !

Si la pièce reste loufoque, les symboles sont clairement déchiffrables et le message nous parle à tous : comment réagit-on face à la mort ? Evidemment, ici, c’est un roi qui meurt, mais justement, c’est, je pense, pour mieux nous montrer que le pouvoir est complètement vain à ce propos.

On sourit, on rit même parfois, on rit jaune aussi, on a pitié de ce roi médiocre. Bref, on s’interroge et on se reconnaît, même, dans quelques passages. J’émettrais néanmoins une réserve : si le début m’a vraiment plu et embarquée, j’ai trouvé la pièce vite répétitive. A force de longueur, on en vient à souhaiter que le roi meure…un peu plus rapidement !

Quelques citations qui m’ont plu :

« Mon chéri, mon Roi, il n’y a pas de passé, il n’y a pas de futur. Dis-le-toi, il y a un présent jusqu’au bout, tout est présent ; sois présent. »

« Plonge dans l’étonnement et la stupéfaction sans limites ainsi tu peux être sans limites, ainsi tu peux être infiniment »

« Ce n’est plus un roi, c’est un porc qu’on égorge. – Ce n’est qu’un roi, ce n’est qu’un homme. »

Priscilla (@Priss0904)

6 Comments

  1. Ah ! Pour ma part, c’est plutôt l’inverse : j’aime l’absurde chez certains auteurs mais Le Roi se meurt m’a laissée plutôt sceptique. L’humour ne m’a pas touchée et les longueurs m’ont parues vraiment longues ! Mais du même auteur, j’ai beaucoup apprécié La Leçon 🙂

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    1. Alors, ça doit être ça… Peut-être que ça plaît à ceux qui, au départ, n’aiment pas trop l’absurde 😉 Je suis, par contre, vraiment de ton avis pour les longueurs. Merci pour le conseil de lecture, j’essaierai de lire La Leçon !

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