Ce que tient ta main droite t’appartient de Pascal Manoukian

 

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ISBN : 2359495917
Éditeur : DON QUICHOTTE ÉDITIONS (2017)
Sortie le 05 janvier 2017

 

Roman très émouvant mais très difficile car il traite d’un sujet d’actualité, qui a blessé et qui blesse encore de nombreuses personnes à travers le monde.

On sent dans l’écriture de ce roman le passé de Reporter de l’auteur, il narre avec beaucoup de réalisme et d’informations qu’il tire d’une immersion dans l’embrigadement dans lequel s’est lancé Daesh.

Pascal Manoukian nous raconte une histoire, mais il nous ouvre surtout les yeux sur la folie, les horreurs ainsi que sur les erreurs et les mensonges qui en amènent certains à plonger dans cette machine infernale. Une machine dont on ne ressort pas. 

Il amène cette réflexion grâce à l’histoire de Karim, qui cherche à comprendre, pour se venger? Pour accepter? 

Une lecture qui peut aider à comprendre, même si cela peut à première vue, paraître difficile.

En tout cas, des pistes, des éclaircissements s’ouvrent devant nos yeux, mais le travail de compréhension est long, tant la souffrance est grande à chaque vie détruite.

On ne peut combattre ce que l’on ne connaît pas, il est donc important de se documenter, ce que nous propose l’auteur avec beaucoup de prudence et intelligence.

4ème de couverture:

Si ce soir-là Charlotte n’était pas sortie dîner entre filles, elle promènerait Isis dans les allées d’un square. Il lui achèterait des livres qu’elle laisserait traîner sur la table de nuit. Chaque jour, elle serait plus belle. Chaque jour, il serait plus amoureux. Ils boiraient du Sancerre au bonheur de leurs 30 ans, danseraient sur Christine and the Queens. La vie ne tient parfois qu’à un bas filé…
Le miracle n’arrivera pas : cette nuit-là, Karim perd tout. Son désir de vengeance va le mener jusqu’aux ruines d’Alep, au cœur de la machine à embrigader de Daech. Là où se cachent les monstres, mais aussi les centaines d’égarés qui ont fait le mauvais choix pour de mauvaises raisons. Là où il faudra lutter pour ne pas ressembler aux bourreaux.
Un voyage réaliste au pays mal connu de l’embrigadement et de toutes les violences.

 

5 Comments

  1. Merci pour votre lecture. À la fin de votre chronique vouliez vous vraiment dire inintelligence ou est ce une coquille? La phrase surprend un peu.
    Pascal

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