La voleuse de livres de Markus Zusak

Quand la mort vous raconte une histoire, vous avez tout intérêt à l’écouter. Une histoire étrange et émouvante où il est question : d’une fillette ; des mots ; d’un accordéoniste ; d’Allemands fanatiques ; d’un boxeur juif ; de vols. Traduit en 20 langues, le best-seller 2007.

Mon avis:

Je viens de terminer La Voleuse de livres, hier soir, je me suis gardée les dernières pages afin de les savourer ce matin. Je ne pense pas que ma critique fera beaucoup avancer les choses car le nombre d’avis sur ce roman est impressionnant.
Mais il faut tout de même que je vous dise à quel point cette histoire m’a touchée. On parle souvent de la seconde guerre mondiale, d’Hitler, des camps de concentrations, de l’oppression subie par les pays occupés, le peuple Allemand a également été la victime de cet homme et de son idéologie barbare, et on oublie souvent que les Juifs Allemands qui ont été les premiers à souffrir de privations, de tortures, de morts atroces.

Ce roman est très émouvant, mais il garde une certaine pudeur, les personnages sont très attachants l’amour qu’ils se portent effacent la pauvreté à laquelle ils font face. Ils subissent la situation politique et les manques ainsi que les douleurs qu’elle engendre. On souffre avec eux, pour eux, mais ils font preuve d’un courage incroyable face à la douleur physique et morale infligée.

Cette histoire parle aussi bien-sûr de livres, de l’importance qu’ils ont pour la jeune Liesel, du petit bonheur qu’elle apporte à ceux à qui elle offre ces moments de lecture. Dans des moments de terreur et de souffrance innommables, la littérature est une fenêtre qui offre aux victimes de l’homme un morceau de ciel bleu.
En résumé et pour conclure, un superbe roman auquel je donne une note de cinq étoiles++.

A lire absolument.

Mag