
Résumé:
East Buckingham, non loin de Boston, abrite le quartier des locataires, les Flats et celui de petits propriétaires, le Point. Aux Flats, l’avenir des habitants se résume aux allocations chômage de fin de mois. Au Point, on espère se faire une petite vie tranquille loin des voyous de « Cradeville ». Mais quelquefois, les enfants de ces deux quartiers aiment à se retrouver. C’est le cas de Jimmy Marcus et Dave Boyle des Flats et de Sean Devine de Point. Leurs familles se connaissent car les pères travaillent dans la même entreprise de chocolat… même si le père de Sean est contremaître et celui de Jimmy, simple ouvrier. Un samedi de 1975, alors que les trois gamins se bagarrent dans la rue, deux prétendus policiers descendent de voiture, les sermonnent et se proposent de raccompagner le petit Dave chez lui. L’enfant ne réapparaît que quatre jours plus tard. Tous comprennent et se taisent. Dave, qui a subi le pire, se réfugie lui aussi dans le silence et la culpabilité. Vingt-cinq ans plus tard, l’assassinat de Katie, la fille de Jimmy Marcus, portera en écho le sceau de cet événement tragique et indicible. S’il délaisse ses personnages habituels (les détectives privés Patrick Kenzie et Angela Gennaro), Dennis Lehane n’abandonne pas pour autant ses thèmes favoris comme l’amour et la trahison, la faute, la culpabilité, le remord et la vengeance et livre là son chef-d’œuvre. Mystic River, dont Clint Eastwood a acheté les droits, c’est Shakespeare au cœur de l’Amérique avec, en son sein, les lumières et les ténèbres des hommes qui se défendent d’être des héros et n’aspirent qu’au bonheur.
Mon avis:
Après avoir lu « Shutter island », de nombreux amis babelio m’ont conseillé celui-ci. Et comme pour » Shutter Island », j’avais vu l’adaptation cinématographique, avec le fabuleux Sean Penn.
Et encore une fois, le fait de connaître l’histoire avant d’ouvrir le livre, n’a pas été un problème loin de là, j’en jubilais d’avance.
Un roman noir, mais raconté avec un talent indéniable, qui nous fait rencontrer les personnages, s’y attacher, et les détester.
Les sentiments que j’ai ressenti ont changé en fonction de l’âge des personnages, mais je n’en dirai pas trop pour ceux qui n’ont pas encore découvert la vie près de Mystic River. Ceux qui n’ont pas lu le livre, passez votre chemin……
Jimmy reste tel qu’il est, un tueur, mais il vivra avec, Michael, le fils de Dave deviendra peut-être à son tour un meurtrier, comme le fils de Ray l’est devenu. Sa mère Celeste va certainement perdre définitivement pied, alors qu’elle a trahi son mari, il faudra qu’elle vive avec cela sur la conscience.
Donc tout ne se termine pas bien, et chacun vivra avec ses erreurs, à l’image de nos vies à chacun, car nous commettons tous des erreurs et nous mentons tous un jour ou l’autre.